Une étude sur l'internationalisation de l'enseignement supérieur et les nouvelles formes de la mobilité estudiantine. Mettant en lumière les caractéristiques et les effets de l'internationalisation, les auteurs soulignent l'émergence des pays du Sud en tant qu'espaces de mobilité.
Les femmes sont désormais majoritaires parmi les immigrés en France. En analysant les données de l'enquête Trajectoires et Origines (TeO), contrairement à ce que l'on pourrait penser, la féminisation des immigrés n'est pas due seulement au regroupement familial. Les femmes migrent de plus en plus de façon autonomee afin de travailler ou de faire des études.
Cet examen historique et sociologique de l'immigration étudiante en Belgique est basée sur des données quantitatives et sur une enquête qualitative auprès d'étudiants étrangers provenant de pays tiers. Il offre une analyse de l'évolution de l'immigration des étudiants étrangers en Belgique et de leur expérience migratoire.
En 2002, un étudiant sur sept est parti faire ses études supérieures à l'étranger. La base de données SISE (Système d'Information sur le Suivi des Etudiants) a permis de suivre les trajectoires universitaires des étudiants marocains. Ces données permettent d'observer la souplesse d'adaptation des Marocains aux changements des politiques des pays d'immigration et des transformations des marchés de l'emploi au Maroc et dans les pays d'accueils et de reconnaître les ressorts familiaux qui les sous-tendent.
Migration des étudiants de l'Afrique francophone (Afrique de l'Est et Centrale) en Afrique du Sud. Plusieurs raisons à ce courant migratoire : des coûts d'études moins élevés, la détérioration des établissements universitaires dans les pays d'origine et aussi pour beaucoup d'entre eux, l'échec d'obtention d'un visa d'étudiant dans les pays industrialisés.
Ces contributions, fruit d'une recherche collective menée en Algérie, Maroc et Tunisie, montrent comment, entre Afrique et Europe, le Maghreb peut occuper une place stratégique dans la création d'un large espace universitaire euro-africain. Elles abordent l'évolution des politiques d'accueil des étudiants maghrébins en France et les enjeux de l'harmonisation pédagogique au Maghreb, etc.
Une enquête sur les différentes thématiques du séjour d'études des jeunes étrangers : les projets et les motivations, le déroulement du parcours universitaire, la pratique de la langue française, les conditions de vie et d'études ainsi que l'expérience sociale... (extrait de la quatrième de couverture).
Examen des représentations mentales du temps des étudiants finlandais et français et les représentations interculturelles qu'il peut engendrer lors des rencontres dans le cadre de la mobilité académique des étudiants français en Finlande à travers le programme d'échanges universitaires ERASMUS. Après avoir analysé la perception temporelle par rapport à l'altérité, l'auteur étudie le temps, les identifications et les représentations dans les rencontres interculturelles, puis l'identité et la perception du temps interculturel franco-finlandais.
Avec la mondialisation, la mobilité internationale des étudiants devient désormais un nouvel enjeu de la compétition entre pays. La France se situe au 4ème rang pour cet accueil mais s'interroge néanmoins sur les moyens de se doter d'une politique plus ambitieuse. Cette étude appréhende les éléments qui contribuent le plus efficacement à l'attractivité du système d'enseignement supérieur d'un pays, au travers de l'exemple des dispositifs d'accueil mis en place par les principaux partenaires et concurrents de la France.
Ce document présente les travaux de prospective du Plan de mobilité internationale des étudiants et chercheurs à l'horizon 2020 en France. Suite aux simulations effectuées, le Plan émet un certain nombre de recommandations afin que l'Etat puisse définir une politique d'attractivité et de mobilité internationale susceptible de répondre aux enjeux de demain.
Les auteurs décrivent ici les débuts dans la vie active des jeunes issus de l'immigration d'Afrique du Nord (Algérie, Maroc, Tunisie) et d'Europe du Sud (Espagne, Italie, Portugal) qui quittent la formation initiale après une expérience des études supérieures. A l'aide des données de l'enquête " Génération 98 " du Céreq, l'entrée dans la vie professionnelle de ces deux catégories d'anciens étudiants est comparée au devenir professionnel des jeunes d'origine française. Ce travail débute avec une présentation de la classification des origines nationales telle qu'elle est appliquée dans l'étude. Il est suivi d'un exposé des caractéristiques sociodémographiques et scolaro-universitaires des catégories ainsi définies. L'étude se focalise ensuite sur la période d'accès au premier emploi, la description de cet emploi et de celui occupé à la date de l'enquête. Les résultats indiquent que les conditions d'entrée dans la vie active des jeunes issus de l'immigration maghrébine sont plus difficiles et défavorables que celles des jeunes originaires d'Europe du Sud ou de France. Dans les trois catégories de jeunes étudiées, ce sont les jeunes femmes et, en particulier, les jeunes femmes d'origine maghrébines qui cumulent les temps de chômage les plus longs, travaillent plus souvent à temps partiel (sans le vouloir) et que l'on retrouve ne nombre sur des contrats aidés.
Vingt ans après la marche des Beurs, toute une génération d'enfants d'immigrés maghrébins effectue son ascension sociale, malgré les discriminations et l'islamophobie ambiante. Ce mouvement augure-t-il d'une "révolution culturelle" de la part des Français d'origine algérienne et d'un début de prise en compte d'une population jusqu'alors oubliée ?
La diaspora africaine aux Etats-Unis est en progression constante depuis une vingtaine d'années, et en particulier celle des chercheurs et scientifiques, anglophones ou francophones. Ce basculement progressif des élites africaines de l'université française vers l'université américaine révèle à la fois les carences de la politique menée par la France et le dynamisme de la politique des Etats-Unis dans ce domaine. Celle-ci est le résultat d'une véritable 'diplomatie de l'intelligence', fondée sur les échanges scientifiques. Elle a été formulée dans les années 1980 sous l'impulsion de fondations privées et de leurs relais politiques à la Maison-Blanche et au Congrès. Sa mise en ouvre s'est appuyée sur la constitution de réseaux scientifiques liant chercheurs africains et américains, et sur le développement d'une élite professionnelle africaine de part et d'autre de l'Atlantique. Avec pour conséquence de rendre encore moins attractive pour les Africains l'université française.
Les "nouveaux migrants" algériens des années quatre-vingt-dix sont des étudiants, diplômés, chercheurs... Leur départ résulte de conditions de vie économiques et sociales difficiles, mais aussi des menaces de terrorisme. L'exode des cerveaux est bien une réalité.
Les rechercherches françaises en interculturalité questionnent peu les incidences de l'histoire coloniale sur la permanence des rapports dominants-dominés. Une analyse du raccrochage scolaire dans la formation préparatoire au DAEU permet de distinguer les étudiants présents depuis longtemps en France de ceux qui, arrivés plus récemment, ont connu dans leur pays d'origine le processus de réappropriation identitaire lié à la décolonisation.